Quiconque souhaite visiter le Musée des Transports doit commencer par choisir comment s’y rendre. Bus, train ou bateau? Cela n’a pas d’importance: le Musée des Transports de Lucerne est facilement accessible par tous les moyens. Je choisis le bus.
Devant le musée, Nando Schoch m’attend. En tant que responsable Communication marketing, il est chargé, depuis trois ans, des questions concernant le Musée des Transports. Une demi-heure avant l’ouverture, les premiers visiteurs font déjà la queue. C’est dire à quel point il est efficace dans son travail. Après quelques mots d’accueil au restaurant Mercato, je participe, avec des stagiaires en tourisme, à une visite me permettant de découvrir plus en détail les offres du Musée des Transports.
Premier arrêt: Media World
Le billet d’entrée fait office de carte mémoire permettant d’immortaliser à jamais les moments passés dans l’univers des médias classiques et nouveaux. Dans le Media World, les visiteurs produisent des émissions de télévision, réalisent des sauts légendaires dans la stratosphère avec des lunettes de réalité virtuelle et enregistrent des vidéos de danse avec la caméra-robot la plus rapide du monde. Essayer les différentes stations interactives est vraiment amusant. J’observe les nombreux visages joyeux autour de moi et j’entends les voix excitées.
Prochain arrêt: le Space Transformer, dans la section Navigation spatiale
Le Space Transformer est un cube rotatif géant qui tourne autour de son axe diagonal. Dans cet appareil de simulation, les visiteurs perdent l’orientation et ont le même ressenti que les astronautes dans l’espace. Chez ces «astronautes en herbe» la nervosité est palpable. Je me demande «peut-on vraiment se déplacer à l’intérieur de ce cube? N’est-ce pas dangereux?».
Finalement, je franchis le pas, j’avoue, non sans une certaine appréhension. Une collaboratrice nous guide et nous indique où nous devons nous placer. Effectivement: dès la première rotation, je suis désorientée. Un peu étourdie mais joyeuse, je quitte le Space Transformer pour me diriger vers l’extérieur.
Troisième arrêt: le Jardin de circulation et l’Arène routière
Même en dehors des salles, par exemple dans l’Aréna, il y a une multitudes de choses à découvrir. Au Jardin de circulation, les enfants apprennent le code de la route de manière ludique sur des karts à pédales. Ils débordent d’énergie et sont extrêmement impatients que leur tour arrive. L’Arène routière est aussi un paradis pour les enfants. Concentrés sur leurs travaux et occupés à pelleter du gravier, ils font tourner les machines de chantier à plein régime et mettent en place des barrières.
Dernier arrêt: Swiss Chocolate Adventure
J’apprends, dans l’univers thématique Swiss Chocolate Adventure, le rapport entre le chocolat et le monde du transport. Au cours d’un voyage découverte multimédia, toute la chaîne de transport est présentée, de la plantation des cacaotiers jusqu’à la consommation du chocolat. Un seul groupe est autorisé par wagon et après chaque tour, le véhicule est désinfecté. Le marquage au sol, les caméras de surveillance, ainsi que des règles claires permettent d’éviter que trop de personnes ne se trouvent dans l’espace aventure. Pour que tout soit parfait jusque dans les moindres détails, je distribue aux visiteurs des boules en chocolat à la fin de la visite.
La tête pleine de nouvelles impressions, je dis au revoir à Nando Schoch et me mets en route pour regagner le chemin de la maison. J’ai réalisé, au courant de la journée, qu’il fallait déployer des moyens considérables pour permettre aux visiteurs de passer un moment riche en aventures au musée. Je suis loin d’avoir tout vu mais je reviendrai. Pour le trajet retour, je prends le bateau. Il me faudra 12 minutes pour rentrer à Lucerne.

Au Musée des Transports avec Karin
Chez RailAway, Karin est responsable de la planification et de la commercialisation des offres pour les écoles. En tant qu’ancienne enseignante et mère de trois enfants, elle était prédestinée à ce poste.