Beat Schellenberg, président de la CoPe : «négocier le virage»

Beat Schellenberg, président de la Commission du personnel Groupe, commente les résultats de l’enquête auprès du personnel.

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Publiés dernièrement, les résultats de l’enquête auprès du personnel 2018 ne surprennent pas vraiment : stabilité pour ce qui concerne la motivation et la satisfaction, recul de la confiance envers la Direction du groupe. Ce qui me préoccupe, ce sont les différences notables entre unités centrales et Immobilier d’une part, et entre les divisions Infrastructure, Voyageurs et Cargo d’autre part. Les différences sont parfois tout aussi marquées entre les cadres et le reste du personnel.

«La Direction du groupe a lancé notre entreprise à plein régime.»
Beat Schellenberg

Cela me rappelle l’image d’un long train. Devant, dans sa locomotive, la Direction du groupe avance à plein régime. Mais alors que le train s’est mis en mouvement, est-ce que tout le monde y est monté ? Il est certain que les forces physiques vont faire dérailler le train dans le prochain virage.

Que faire, alors ? Sortir le rétroviseur, ralentir la cadence : tout le train doit négocier le virage. Il faudrait aussi un renfort en queue, à des fins de stabilisation. Celui-ci devrait être assuré par les supérieurs hiérarchiques. Pour cette mission, nous avons besoin de renforts et de temps. Dans l’idéal, cela permettra de générer de nouvelles forces motrices qui maintiendront le train sur les rails du virage numérique à l’avenir.

Et après le service, tout le monde échange au dépôt. Les discussions permettent de combler les lacunes, et lors de la prochaine enquête auprès du personnel, les résultats devraient quelque peu gagner en équilibre.