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Le train est un moyen de transport écologique: près de 10% des émissions de CO2 en Suisse peuvent être évitées grâce au transfert du trafic de la route au rail.
Les CFF apportent ainsi une contribution essentielle à la protection du climat en Suisse. Les CFF entendent contribuer à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat, réduire de manière drastique leurs émissions de gaz à effet de serre et devenir climatiquement neutres dès 2030.
Les CFF se sont fixés comme objectif de réduire leurs émissions de CO2 selon les directives de la Science based targets Initiative. Les émissions de CO2 doivent être divisées par deux d’ici à 2030 (année de référence: 2018) et réduites de plus de 90% d’ici à 2040. Afin d’atteindre ces objectifs ambitieux, les CFF misent sur les économies d’énergie et les énergies renouvelables, et remplacent les gaz techniques néfastes pour le climat. À partir de 2030, les émissions résiduelles seront compensées afin d’atteindre la neutralité climatique.
Plus d’informations concernant Science based targets Initiative.
À compter de 2030, les CFF compenseront les émissions de gaz à effet de serre résiduelles résultant de l’activité de l’entreprise ou de la mise à disposition de l’énergie requise. «Compenser» signifie soutenir financièrement les projets de tiers permettant une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Les CFF souhaitent atteindre cet objectif en premier lieu avec des partenaires issus de leur propre chaîne d’approvisionnement. Ce «carbon insetting» consiste à baisser les émissions de gaz à effet de serre du partenaire et, ainsi, les émissions indirectes des CFF. Des entreprises de renom misent sur cette approche.
Si, en 2030, le nombre de projets n’est pas suffisant, les CFF pourront compenser leurs émissions résiduelles en achetant des certificats suisses (carbon offsetting). Ils contribueront ainsi à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris sur le climat et à la neutralité climatique.
Les CFF ont réussi à réduire leurs émissions de CO2 de 46% entre 1990 et 2020. Leurs cycles d’achat sont extrêmement longs: il n’est par exemple pas possible d’acheter du jour au lendemain de nouveaux trains respectueux de l’environnement ou des chauffages moins gourmands en énergie. La transformation prend des années, voire des décennies.
Les trains des CFF sont aujourd’hui déjà alimentés à 90% en courant électrique d’origine hydraulique. Les 10% restants sont issus de l’énergie nucléaire. D’ici à 2025, tout le courant de traction proviendra de sources renouvelables. En plus des garanties d’origine des approvisionnements en énergies renouvelables, courantes dans le secteur, les CFF se procureront physiquement de l’électricité. Ils obtiendront donc les 10% manquants à partir de leurs propres usines ou tout au moins d’usines sous contrat. Les CFF négocient actuellement ce point et communiqueront en temps voulu.
D’ici à 2030, les CFF veulent économiser 850 gigawattheures d’électricité, ce qui correspond à environ un tiers de leur demande énergétique totale ou à la consommation électrique annuelle de plus de 200 000 ménages.
Le site «Énergie durable» fournit de plus amples informations à ce sujet.
Les applications basées sur les énergies renouvelables sont non seulement plus efficaces sur le plan énergétique, mais aussi moins coûteuses à entretenir et à exploiter. Toutes les mesures mises en œuvre par les CFF sont rentables à moyen et long termes.
Vous trouverez de plus amples informations sur l’engagement des CFF en matière de développement durable sur le site «Avançons ensemble vers un avenir respectueux du climat».