Siège de Berne Wankdorf: Les CFF vendent leur siège de Berne Wankdorf.

Les CFF vendent leur siège de Berne Wankdorf. Ils en seront locataires à partir du 1er janvier 2015. Avec cette procédure de «Sale-and-Rent-back», les CFF évitent d’engager des capitaux à long terme dans des bâtiments qu’ils utilisent eux-mêmes. Ces moyens seront donc disponibles pour des investissements.

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En novembre 2013, les CFF ont décidé de réduire leurs engagements de capitaux dans des bâtiments de bureaux qu’ils utilisent eux-mêmes afin de réduire leur endettement, et d’assouplir l’utilisation de ces bâtiments.

C’est pourquoi ils ont vendu leur siège de Berne Wankdorf, par le biais d’une procédure de Sale-and-Rent-back. Dans le cadre d’un appel d’offres lancé en mai 2014, des investisseurs suisses et étrangers ont eu l’occasion de présenter une offre de rachat des deux bâtiments du siège des CFF au Wankdorf. Au terme d’une procédure sélective en deux temps, les CFF ont choisi, comme racheteur, la fondation de placements immobiliers Turidomus de Pensimo Management AG à Zurich. Les parties ont décidé de ne pas divulguer le prix de vente. L’acte notarié de vente des bâtiments a été signé le 24 novembre. Le transfert de propriété interviendra à la fin décembre 2014. À partir du 1er janvier 2015, les CFF seront locataires de leur siège, au bénéfice d’un contrat de longue durée. Le modèle de location contribue à la solidité du financement des CFF. Il décharge les finances publiques et profite à la clientèle. Les moyens dégagés par la vente permettront aux CFF d’investir. Enfin, les CFF bénéficient ainsi d’une stabilité suffisante et d’une certaine souplesse.

Depuis la fin septembre, quelque 1900 collaboratrices et collaborateurs des unités centrales, des divisions Infrastructure et Immobilier travaillent au nouveau siège des CFF.

Procédure Sale-and-Rent-back.

Grâce à la procédure «Sale-and-Rent-back», les CFF évitent d’engager des capitaux dans des biens immobiliers non nécessaires à l’exploitation. Cela contribue au désendettement de l’entreprise et permet une utilisation plus souple des bâtiments. Les moyens ainsi dégagés seront investis dans des secteurs d’activité d’importance stratégique. La procédure «Sale-and-Rent-back» est usuelle dans les grandes entreprises publiques et privées de Suisse.