Depuis le 15 février 2023, différents médias ont fait état d’un système de mesure de l’affluence de la clientèle que les CFF souhaitent acquérir. De fausses informations circulent à ce sujet. Le fait est que les données sont saisies de manière anonyme, qu’il n’y a pas de lien avec des données personnelles et qu’aucune reconnaissance faciale n’est utilisée. La technologie qui sera utilisée n’a pas encore été déterminée.
Les CFF sont depuis longtemps en contact avec le préposé fédéral à la protection des données (PFPDT). Ils n’achèteront et n’utiliseront pas de système non conforme aux principes de protection des données. Les CFF répondront à toutes les demandes du préposé à la protection des données avant d’introduire le nouveau système. Il est faux d'affirmer que le PFPDT aurait pris connaissance du projet en lisant l’article de «K-Tipp» car les CFF sont en contact depuis longtemps avec le PFPDT . En revanche, le PFPDT exige une analyse d’impact sur la protection des données, une exigence à laquelle les CFF répondront bien entendu avant l’introduction du nouveau système.
Les CFF utilisent d’ores et déjà un système de mesure de l’affluence. Depuis plus de dix ans, ils recensent le nombre d’usagers dans les plus grandes gares de Suisse. Aucune donnée personnelle n’est collectée à cette occasion. Le système de mesure de l’affluence ne permet pas d’identifier des personnes et la protection des données est garantie à tout moment.
Les données collectées permettent d’optimiser les intervalles de nettoyage, l’affichage des informations et l’offre de places et de commerces et de s'adapter ainsi à l’évolution du nombre d’usagers et/ou de leurs besoins. Les données peuvent également être utilisées pour le dimensionnement des passages lors de projets de transformation et pour étudier les flux de personnes en vue d’éliminer les obstacles et goulets d’étranglement.
Grâce à de nouvelles possibilités techniques, le nouveau système de mesure offrira les mêmes fonctionnalités, mais avec une meilleure qualité et un niveau de détail plus élevé. Voici ce que cela signifie:
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Grâce aux données de comptage anonymisées, les CFF peuvent mieux identifier les besoins des voyageurs et des passants, améliorer le service offert à la clientèle et renforcer la sécurité dans les gares.
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Le terme «ID personnel» n’a rien à voir avec une personne, mais désigne un numéro technique. Il ne permet en aucun cas de déterminer de quel individu il s’agit. Il n’y aura aucun lien avec des données permettant d’identifier des personnes ni aucun lien avec le SwissPass ou des applications mobiles. La protection des données est garantie.
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Les documents d’appel d’offres exigent explicitement que les soumissionnaires garantissent le respect de la Loi sur la protection des données et décrivent comment ils le font.
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Les CFF sont depuis longtemps en contact avec le préposé fédéral à la protection des données (PFPDT). Ils assurent qu’ils n’achèteront et n’utiliseront pas de système non conforme aux principes de protection des données. Ils répondront à toutes les exigences du préposé à la protection des données avant d’introduire le nouveau système.
Précision sur l’appel d’offres Simap
Les formulations dans les documents d’appel d’offres des CFF du 3 février sont très techniques. Cela a donné lieu à des malentendus et à des interprétations erronées. C’est la raison pour laquelle les CFF complètent les documents en apportant une clarification et une précision (PDF, 123 KB). Celles-ci sont disponibles sur Simap à partir du 23 février. Les CFF y précisent l’objectif du projet et la manière dont la protection des données est assurée.
De fausses informations circulent sur le nouveau système de mesure des fréquences des clients des CFF. Alexis Leuthold, responsable Gérance chez CFF Immobilier, explique dans l' interview «Pas de reconnaissance faciale dans les gares» ce que les CFF veulent obtenir avec le nouveau système de mesure de la fréquence des clients.